Pour sa 15ème édition, le Relais Marathon de la Vie a co-réalisé sa communication avec les étudiants de l’ESUP. Afin de clôturer l’année Jean-François Bourblanc, membre de l’association et ex-journaliste a décidé d’inverser les rôles et d’interviewer les étudiants ! Découvrez les highlights de cette interview 🙂
Aucun d’eux ne connaissait le Relais Marathon de la Vie. Leur professeure de marketing, Justine Ramage, leur a proposé de travailler sur un projet humanitaire et non celui d’une entreprise.
Depuis janvier 2018, en binôme, les douze étudiants de 3ème année « communication » de l’ESUP l’écolemploi ont réalisé le travail d’un bureau d’études pour améliorer la communication du Marathon. Ils conduisent le projet jusqu’au bout. Et plusieurs d’entre eux vont courir le 16 septembre. Ils apprécient : « Vous nous avez fait confiance » précise Lucie aux organisateurs.
Ils ont été surpris de travailler sur un tel projet : « On est plus préparés à travailler avec des entreprises » (Vincent). « J’imaginais que nous aurions un ou deux interlocuteurs », mais « il y a un cadre professionnel, chacun a une tâche précise » (Alan).
Les quinze années de la manifestation les ont aussi étonnés. « Les organisateurs ont réussi à réunir un grand nombre de coureurs sans avoir une com’ super moderne » (Dorine). « J’ai été étonné du succès, entre 1000 et 1500 coureurs » (Axel). Avec des nuances, quelques uns, comme Sarah, osent souligner « La communication était un peu bancale ». Tous notent l’importance du soutien aux malades du cancer : « on est tous plus ou moins touchés de loin ou de près » (Hugo).
« On travaille en équipe »
Ce travail s’intègre dans leur formation chacun en retire un bénéfice d’abord professionnel : « On travaille en équipe comme si nous étions en agence » (Ambre).
« Ça m’a appris à travailler en équipe, en binôme : ce n’est pas évident ! Il faut apprendre à se remettre en question : l’avis de l’autre a autant d’importance que le sien. Ce n’est pas évident à l’école, ni dans l ’entreprise. Nous sommes tous à égalité » (Axel).Ils apprécient le concret du projet : ils le conduisent de A à Z. « Ce projet apporte autant que si c’était une entreprise » (Dorine). « On a réalisé la brochure. Sur le CV c’est un projet concret : la brochure va être distribuée au cours de l’été » (Alan). « Au niveau professionnel, je m’occupe du graphisme et de la création : on a des avis de la prof de graphisme, avec en plus les avis de l’équipe d’organisation. On travaille en équipe comme si nous étions en agence » (Ambre).
« C’est très valorisant » (Lucie).
« C’est un vrai projet : on l’a commencé, on l’a accompagné et on va voir la fin » (Dorine). Vincent précise : « J’ai pu mettre en application des créations photo et vidéo ». Les vidéos sur Facebook, c’est lui. « Il y a moins de pression, moins de contrainte qu’en entreprise, même s’il y a un retour à donner. Moins de pression, mais plus de rigueur, plus d’envie » (Hugo). « Dans une entreprise classique on fait valider par notre patron. Ici, chaque personne apporte quelque chose de différent » (Wendy). « On a été entendus comme professionnels, plutôt qu’étudiants » (Lucie).
Sur le plan personnel tous ont découvert un projet associatif. Demain, ils envisagent de s’engager dans une association à côté de leur vie professionnelle. Comme indique Léa : « Je voulais m’engager dans une association, mais on n’a pas trop le temps pendant les cours. Du coup, c’est bien de l’avoir fait dans la formation. »
Une interview de Jean-François Bourblanc disponible sur le site du Relais Marathon de La Vie
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