Ce qui se dégage de nous, nous échappe. Mais n’échappe pas à nos clients.
« Ce sont les clients qui savent. Ils vont t’amener vers ce que tu sais faire de mieux, tu verras ». C’est ce que me répétait un ancien manager.
Lorsqu’on crée une entreprise, on crée une première offre de services, pour dire « voilà ce que je peux faire ». Petit à petit, cette offre évolue naturellement. On nous demande des prestations qui ne sont pas vraiment ce qu’on propose, et on réalise qu’on a du plaisir à les réaliser. Parce qu’elles font sens. Il y a aussi les projets galères, ceux qui sont compliqués à mener. Parce qu’on n’y croit pas.
L’aventure entrepreneuriale : un miroir
Ce qui émane de nous, on ne peut pas le maitriser, mais être aligné avec soi, on peut s’y essayer. En phase avec nos besoins profonds, on ressent moins cette envie de plaire, d’avoir une offre qu’on pense « être bien ». On propose ce qu’on sait faire de mieux, et c’est souvent ce qu’on a le plus de plaisir à faire.
À mon retour de congé maternité, je me suis posée sur mon offre. « Qu’est-ce que j’ai encore envie de faire ? qu’est-ce que je ne souhaite plus faire ? ». Le tri était simple, on ne me demandait globalement plus ce que je ne voulais plus faire, et on me demandait ces derniers temps des prestations pour lesquelles j’éprouvais beaucoup de plaisir.
L’écriture marketing : ma madeleine, « mon Dada ».
Portraits, storytelling, offres de services. Ce sont finalement « les outils de base » de l’entrepreneur. Ceux qui lui permettent de se positionner, d’afficher une offre claire, de raconter une histoire entrepreneuriale en phase avec le parcours de la femme ou de l’homme qui la porte. J’écoute, je m’imprègne et je restitue par les mots ce qui me semble être les grandes lignes du « dessein ».
Créer une entreprise, c’est un marathon. Alors la qualité des chaussures, ça compte.
L’offre de services, je la construits avec l’entrepreneur, une offre qu’il ou elle, peut porter aisément. Confortable comme une bonne paire de chaussure. Une offre qui reflète ses compétences, en phase avec les besoins de son marché et avec ses aspirations profondes.
En janvier, c’est pour KORZ cette fois, que j’ai sorti mes outils : identité visuelle, naming, offre de services et site internet actualisé. Un travail de fond et belle équipe créative à mes côtés : Chloé Trémorin, pour l’identité, et Sylvain Deffaix pour la nouvelle basket.
Le cordonnier bien chaussé, à quelques mois de sa cinquième année.
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